LA RECONSTRUCTION

SOMMAIRE DE PROGRAME POUR LA RECONSTRUCTION DU CONGO

 

«J’ai été dans un grand nombre de situations très difficiles et terribles le long des années et j’ai été tout simplement dépassée par ce que j’ai vu à la fois dans le camp et ce que j’ai entendu dans ma conversation avec les victimes de viols» “Les atrocités que ces femmes ont subies, et qui traduit les atrocités que bien des gens ont endurés, cela démontre le démon dans sa forme la plus basse», «En face de ces démons, les gens de bonne volonté de partout dans le monde doivent y répondre.” “Nous disons au monde que ceux qui attaquent les populations civiles avec des viols systématiques sont coupables de crimes contre l’humanité»,

 – Hillary Rodham Clinton, Secrétaire d’Etat Américain

 

 

 

 

Un Congo fort et prospère est dans le meilleur intérêt du monde. Le peuple congolais a souffert du système d’esclavage et de deux génocides pour des raisons économiques. Entre 1885 et 1908, sous le règne du Roi Léopold II de Belgique, à l’ère de l’État Indépendant du Congo, 10 millions de Congolais sont morts dans l’exploitation brutale du caoutchouc, du cuivre et du diamant. Certains ont survécu avec des mains coupées.

Aujourd’hui, le Congo est un non état dans le  chaos et qui ne fonctionne pas. Avec un «génocide économique» en cours qui a déjà conduit à plus de 6 millions de victimes et plus de 2 millions de personnes déplacées internes en dix ans (1998-2008). Les civils sont tués en toute impunité et les femmes sont violées quotidiennement, malgré la présence du plus grand contingent de maintien de la paix de l’ONU avec 17.000 hommes. Le sexe est utilisé comme arme de guerre. Ces massacres sont perpétrés pour accéder aux riches ressources naturelles du pays. Les mines d’uranium, bien que techniquement abandonnés, sont dominés par les trafiques illégaux et les vols comme le sont la plupart d’autres minéraux dans ce pays riche en ressources naturelles.

Le Rwanda et l’Ouganda ont monté des groupes rebelles pour sécuriser la production illégale du bois, du diamant, de l’or, et du coltan (utilisé dans les industries de haute technologie). Leur implication énorme et contrôles indirects aident a maintenir au pouvoir les dictateurs de ces pays. (Il ya une perception générale que le président du Congo est soumis aux ordres du président du Rwanda.) Les livraisons d’uranium à l’Iran en contrebande ont été aussi Documentées.

Le sommet de Washington  sur la menace de terrorisme nucléaire a été l’aboutissement d’une préoccupation croissante des pays développés à l’égard des sources de l’uranium dans le monde. Le sommet a ainsi conclu:

“Le terrorisme nucléaire est l’une des menaces les plus difficiles pour la sécurité internationale, et la mise en place des fortes mesures de sécurité nucléaire sont les moyens les plus efficaces pour empêcher les terroristes, les criminels, ou d’autres acteurs non autorisés d’acquérir des matières nucléaires… Le succès exigera des actions efficaces des responsables sur le plan national et soutenue par une coopération effective sur le plan international. Nous saluons et rejoignons l’appel du président Obama à sécuriser toutes les sources vulnérables des matières nucléaires en quatre ans, comme nous travaillons ensemble pour améliorer la sécurité nucléaire”[1]

La dévastation et le chaos est si flagrant qu’on peut le comparer à celle infligée à l’Europe à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Bien que le Congo soit l’un des pays les plus riches du monde en termes de ressources et de potentialités, il est l’un des pays les plus pauvres en termes de PIB. Le Congo a des vastes réserves minérales, mais aussi un grand potentiel agricole, des ressources en bois énormes et des très grandes potentialités touristiques.

Pour le plan Marshall, les Etats-Unis ont investi 13 milliards de dollars (équivalent a environ 115 milliards de dollars d’aujourd’hui) dans le Programme pour la reconstruction de l’Europe. Ce plan bipartisan a bénéficié à 16 pays dont le Royaume-Uni, la France, l’Autriche, la Belgique, l’Allemagne … La RDC est de la taille des pays d’Europe occidentale couverts par le plan Marshall, avec ses 26 provinces toutes aussi riches en ressources naturelles, le Congo offre un potentiel énorme de développement avec un impact économique dans le monde.

Après la Seconde Guerre mondiale, les leaders américains ont adopté et supporté un plan de reconstruction des économies de l’Europe occidentale en mettant en place le plan qui a aidé le continent à surmonter les effets des destructions de la guerre sur l’agriculture, l’approvisionnement alimentaire, les industries, les fournitures d’électricité. La RDC est dans le même état que les pays européens étaient en 1947. La destruction physique causée par les guerres de rebellions au Congo, entre cinq a six millions des victimes au cours des 10 dernières années. Et une dislocation générale et massive de l’économie a causé un dégât important sur la vie, le moral, le social et le climat commercial (Le vol de minéraux n’est qu’une manifestation de ce chaos). La plupart des villes font face au rationnement alimentaire, les pénuries d’électricité, problèmes de santé, et l’absence quasi totale d’infrastructures. Seulement 3000 kilomètres de routes sont asphaltées, entravant beaucoup le développement de l’agriculture et le transport des ressources illimitées. Les matières premières peu accessible, et l’industrie a besoin de machines et des outils et des capitaux pour reprendre la production. Afin que l’un des pays les plus riches du monde ne puisse prendre sa place dans l’économie mondiale.

Avec toutes ses ressources naturelles et les matières premières critiques pour l’industrie de haute technologie dans le monde, la RDC est un pays ou il faut investir quand la stabilité, la paix et la sécurité sera rétablies et maintenues. Le pays a besoin des nouveaux leaders pour rebâtir une chaîne d’approvisionnement directe de ces produits vers le marché international. C’est seulement de cette façon que la propagation du terrorisme sera réduite et les menaces nucléaires seront atténuées. La chaîne d’approvisionnement des matières premières vers le marché international sera sécurisée d’une manière favorable au développement de la démocratie sur le plan politique d’une part et d’autre part l’épanouissement de l’économie de libre échange.

Un souci majeur existes aux Etats-Unis, en Europe et l’Organisation des Nations Unies qui a sa plus grande force au Congo, en grande partie en tant qu’observateurs, mais dispose de peu d’outils pour influer sur cet état en état d’état ¬; aussi les pays estiment qu’ils ne peuvent avoir une incidence directe ou interférer dans les affaires du  gouvernement local. Un effort international est nécessaire pour le développement économique en dehors des structures gouvernementales actuelles – axées sur le développement des institutions locales – développement des petites entreprises; l’occasion pour la construction des routes, un ingrédient nécessaire au progrès agricole; un appui micro-économique effective nécessaire à la production locales par des femmes, la mobilisation des structures ecclésiales présentes comme l’une des seules institutions locales viables offrant des possibilités de plaidoyer; une utilisation plus efficace des ressources des ONG, qui sont actuellement retranchés dans des zones «sûres».

Il s’agit d’une très grande entreprise internationale de développement économique dirigée par des représentant des gouvernements des pays et des institutionnelles bailleurs de fonds impliqués dans la fourniture de fonds et des obligations d’état, mais aussi de façon significative avec le contrôle des représentants de la diaspora congolaise.

La RDC dispose de 23 milles milliards de dollars  de réserves d’or connues et inexploitées[2] pour sécuriser un tel investissement. Il fournit aussi le coltan – dont il détient 80% de réserves mondiales – à la plus part des fabricants des ordinateurs, des consoles de jeux et les compagnies de télécommunication.  Il y a 4,5 milliard de téléphones mobiles en usage dans le monde.[3]  La RDC ne dispose pas d’un gouvernement organisé pour percevoir des impôts sur le produit brut fourni a la source. Les Etats des utilisateurs téléphoniques finaux peuvent favorablement instaurer une taxe de rétrocession, de solidarité ou de modernisation de 1 $ (un dollar) par mois ou par an par téléphone portable. Ces fonds pourront également être utilisés pour garantir le remboursement des Obligations d’États à termes.

Ceci doit être accompli par un plan de reconstruction de la RDC requérant l’assistance du programme américain d’aide au développement, entraînant d’autres partenaires clés afin de simplifier un processus qui va conduire le pays à entrer dans les marchés financiers internationaux. La RDC a besoin d’obtenir 140 milliards de dollars Obligations d’Etat pour son programme de reconstruction.

 

[1]       Washington, DC – le 13 avril 2010, http://www.whitehouse.gov/the-press-office/communiqu-washington-nuclear-security-summit

[2]       80% de la taille du PIB annuel des États-Unis et de l’Union européenne.

[3]       Source- CIA facts book