Le peuple congolais a souffert du système d’esclavage et de deux génocides pour des raisons économiques. Entre 1885 et 1908, sous le règne du Roi Léopold II de Belgique, à l’ère de l’État Indépendant du Congo, 10 millions de Congolais sont morts dans l’exploitation brutale du caoutchouc, du cuivre et du diamant. Certains ont survécu avec des mains coupées.
L’actuel génocide économique au Congo a fait plus de six millions de morts en dix ans (1998-2008). Le silence dans le monde, autour de ce génocide, est au-delà de l’imaginable. Ces massacres sont perpétrés pour accéder aux riches ressources naturelles du pays. Le Rwanda et l’Ouganda ont monté des groupes rebelles pour sécuriser la production illégale du bois, du diamant, de l’or, et du coltan (utilisé dans les industries de haute technologie). Les civils sont tués en toute impunité et les femmes sont violées quotidiennement, malgré la présence du plus grand contingent de maintien de la paix de l’ONU avec 17.000 hommes. Il est temps de mettre fin à ce génocide et amener les chefs de guerre à la justice pour ‘crimes contre l’humanité’. Le pays a besoin d’un nouveau leadership pour assurer l’approvisionnement direct des nos matières premières au marché international.
Le Congo a vécu 32 ans de dictature sous le Président Mobutu Sese Seko – Un partenaire de la guerre froide et ami des Etats-Unis d’Amérique (USA).
Pour en finir avec cette dictature, Les Etats-Unis ont supporté une guerre de rébellion qui a amené Laurent Désiré Kabila au pouvoir en utilisant une alliance militaire formée des armées de l’Ouganda, du Burundi et du Ruanda. En Juin 1998, cette alliance s’est désintégrée.
Le président congolais décida de renvoyer ces alliés dans leurs pays respectifs. Le 2 aout 1998, Le Ruanda et l’Ouganda décident d’envahir le Congo et occupent l’est du pays, région riche en minerais et autres ressources naturelles: diamants, or, coltan, bois…
Les rebellions successives depuis 1998 ont couté la vie à six millions des congolais en dix ans – autant que les peuple juif a payé durant la deuxième guerre mondiale sous le régime NAZI d’Adolph Hitler. Ce second génocide se déroule dans un silence assourdissant en dépit de la présence du plus large contingent de force de maintien de la paix déployée dans toute l’histoire de l’Organisation des Nations Unies (ONU) sous le couvert de la MONUC (mission de l’Organisation des Nations Unies pour le Congo) avec 17.000 hommes. Le monde manque le courage de condamner; les « victimes » d’hier (Tutsis) devenu aussi « genocidaires » de leurs voisins du Congo. Les femmes congolaises sont violées chaque jour à un degré jamais vu dans l’histoire de l’humanité. Le sexe est utilisé comme arme de guerre.
Pour que le Congo fournisse ses minéraux à ses clients sur le marché international, la communauté internationale n’a pas besoin de s’allier avec des criminels. La RDC était désorganisée avec la confusion dans la manière laquelle on a mis fin à la dictature du Marechal Mobutu. Une nouvelle génération est arrivée avec un nouveau leadership qui pourrait sécuriser la fourniture directe des ressources minérales ou naturelles du Congo – par les congolais – dans le respect des normes et standards internationaux tel que définis par l’Organisation du Commerce et du Développement Economique (OCDE).